Organismes de Formation : La Fep-CFDT exige un dialogue respectueux et serein

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A partir du 1er janvier 2025, les salari·é·e.s des organismes de formation bénéficieront d’une augmentation moyenne de salaire de 2,45% après une année de gel liée à un dialogue social dégradé. Cette faible évolution a été permise par la seule signature de la Fep-CFDT.

La signature de cet accord ne cache pas les difficultés à obtenir davantage de droits pour les salarié·e·s. Face à ce manque de volonté d’avancer dans l’intérêt des salarié·e·s et de la branche, la Fep-CFDT demande aux organisations patronales, via un communiqué de presse, d’installer un dialogue serein dans lequel les urgences seraient réellement prises en compte.

Pour une rémunération plus juste

Pour répondre aux enjeux de juste rémunération et d’attractivité dans la branche, il y a notamment urgence à repenser en profondeur la relation à l’emploi et l’organisation du travail dans les organismes de formation. Les partenaires sociaux doivent pouvoir enfin retravailler en profondeur le système de classifications et réaliser une juste pesée des emplois et cela dans un respect impératif de l’égalité professionnelle. Or, à cette heure, les négociations se font en silos, sans vision d’ensemble, et les employeurs refusent d’admettre la nécessaire refonte des systèmes de rémunération. Les deux discussions, autour de la structure de la rémunération et de la durée du travail, piétinent.

La Fep-CFDT s’oppose à la dérégulation salariale

La volonté des employeurs et notamment de l’organisation patronale majoritaire est de libéraliser davantage le travail. Elle souhaite inscrire dans le texte conventionnel la possibilité pour les organismes de formation de payer chaque mois les salarié·e·s moins d’un douzième du salaire minimum conventionnel annuel. Les organisations patronales proposent aussi d’augmenter les possibilités pour les organismes d’avoir recours au forfait jour notamment pour les employés non cadres. La Fep-CFDT revendique toujours de son côté la mensualisation des salarié·e·s afin que chacun et chacune puisse vivre de façon stable de son travail, ainsi que la prise en compte de toutes les missions dans la durée du travail et rejette le principe du forfait jour comme objet de dérégulation. C’est avec ce cap, dans l’intérêt des salarié·e·s que la Fep-CFDT agit avec réalisme et force, en tant que première organisation syndicale du champ.

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