
La représentativité syndicale de l’EPI
Les personnes salariées de la branche de l’Enseignement privé indépendant (EPI – IDCC 2691) ont renouvelé leur confiance à la CFDT qui reste la 1re organisation syndicale avec 38,53 % de représentativité.

L’arrêté de représentativité publié récemment au Journal officiel vient de confirmer la 1re place de la CFDT dans la branche de l’Enseignement privé indépendant (EPI). Cette mesure d’audience syndicale marque la reconnaissance de tout le travail accompli par les délégué·es syndicaux et les élu·es Fep-CFDT des Comités sociaux et économiques (CSE) dans les entreprises. Elle reconnaît l’engagement de la Fep-CFDT dans les négociations nationales qui ont vu aboutir plusieurs de ses revendications.
Même s’il reste encore du chemin, nous avons obtenu des avancées avec des augmentations significatives des rémunérations minimales conventionnelles depuis 4 ans, des progressions en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (prise en compte intégrale du congé parental pour l’ancienneté, obtention d’un congé rémunéré de 3 jours pour enfant malade, formation commune des cadres dirigeants et des élus CSE...). Les indemnités de départ en retraite ont aussi été augmentées. La protection sociale complémentaire (complémentaire santé et prévoyance) des personnes salariées placées en activité partielle a été sécurisée grâce à l’action de la Fep-CFDT, qui a également obtenu la signature d’un accord sur l’activité partielle de longue durée. Elle permet aux salarié·es de bénéficier du cadre le plus protecteur. Le délai de carence en cas d’arrêt maladie a été réduit de deux jours et les congés pour événements familiaux, améliorés.
Cette marque de confiance nous engage à obtenir de nouvelles avancées en termes de droits conventionnels. Ainsi, la Fep-CFDT continuera de porter les préoccupations des salarié·es de la branche, notamment pour encadrer l’enseignement en distanciel, mieux reconnaître le temps de travail, les diplômes (tels que le doctorat, les droits d’auteur et le droit à l’image), et enfin pour mettre sur la table des négociations sur les conditions de travail et les rémunérations.