
20250117-_communique_de_presse_-_superieur_prive_lucratif_sur_parcoursup
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Depuis janvier, plusieurs mesures ont été prises concernant la régulation de l’enseignement supérieur privé. La ministre de l'Éducation nationale est intervenue concernant Parcoursup, et des propositions de loi ont aussi été déposées. Le Fep-CFDT a réagi avec réactivité, d’autant que cela correspond à ses revendications.
En janvier, la ministre de l'Éducation nationale a décidé de déréférencer certaines formations sur la plateforme Parcoursup et d’interdire la demande des frais d’inscription au préalable. Elle a ainsi montré sa volonté de créer un label garantissant la qualité des formations. Parallèlement, une proposition de loi visant à un meilleur encadrement de l'enseignement supérieur privé à but lucratif, destinée à mieux protéger les étudiants, a été déposée par Emmanuel Grégoire. Elle fut signée par une centaine de député.e.s.
Ces mesures correspondent aux attentes exprimées par la Fep-CFDT. En effet, le Bureau fédéral et la Commission exécutive ont acté un certain nombre de modalités à mettre en place. D’abord, une régulation pour protéger les usagers – étudiants et familles – pour qu’ils puissent éviter les formations trompeuses et abusives. Il faut donc de la transparence et veiller à ce que les apprenants reçoivent des formations de qualité et insérantes. Ensuite, la régulation doit aussi améliorer les conditions de travail des salariés dans tous les établissements concernés. Il s’agit de veiller à ce que les mesures prises ne soient pas à leur détriment. Enfin, Cette régulation doit permettre le contrôle des fonds publics. Il faut veiller à leur bonne utilisation, et ce tout au long de la chaîne : de leur éligibilité jusqu'à l’utilisation des profits issus de ces fonds, en passant par leur utilisation au bénéfice de la qualité de la formation.
Pour faire entendre sa voix, la Fep-CFDT a envoyé plusieurs communiqués aux medias, ce qui lui a permis d’être citée et contactée par divers organes de presse et obtenir ainsi des rendez-vous avec plusieurs députés. Mais ce n’est pas une première, la Fep-CFDT avait déjà rencontré l’été dernier un sénateur (à lire ICI), mais aussi Estelle Folest, députée co-rédactrice du rapport de la mission d’information sur l’enseignement supérieur privé à but lucratif (à lire ICI). Affaire à suivre.