Vers une nouvelle politique de l’inclusion
Certains textes qui se trouvent actuellement en rédaction ainsi que les derniers écrits sur l’inclusion montrent une nouvelle volonté, celle d’inclure non plus seulement les élèves en situation de handicap dans les écoles, mais également les professionnels de santé qui les accompagnent.
Après le test de la réinsertion des élèves avec troubles ou problèmes de comportement dans les établissements scolaires, précédemment accueillis dans les Itep (Institut thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques), c’est au tour des IME (Instituts médicaux éducatifs) d’intégrer le sein des établissements scolaires.
L’objectif de ces inclusions d’élèves n’est pas de les faire entrer dans le système pédagogique mais pour certains, c’est leur permettre de se socialiser avec les enfants de leur âge. Encore faut-il que les enseignants et les professionnels de la santé qui accompagnent ces élèves le sachent.
L’obligation d’inclusion dans les établissements scolaires des élèves en situation de handicap était limitée car certains enfants sont considérés comme ne pouvant pas suivre un parcours scolaire (même adapté), d’après certains membres de l’éducation ou les professionnels de la santé. La solution trouvée par le gouvernement est donc d’inclure dans les écoles les professionnels de santé qui suivent les élèves.
Quand on sait ce qui s’est produit avec les Rased (Réseaux d’aide spécialisée aux élèves en difficulté) qui devaient donc accompagner les élèves en difficulté dans le sens large du terme, il y a de quoi se poser des questions sur la pérennité de ces structures incluant le médical et le pédagogique.
Les Rased devaient comprendre un psychologue scolaire, un enseignant spécialisé à dominante pédagogique (anciennement maître E) et un enseignant spécialisé à dominante rééducative (anciennement maître G). En effet, de nombreux Rased ne sont pas complets, il leur manque des professionnels. Dans les établissements scolaires du second degré, il doit également y avoir des infirmiers. Dans la réalité, les professionnels de la santé que sont les infirmiers, les psychologues et les médecins sont en nombre insuffisant. Les enseignants spécialisés avec la dominante éducative ont aussi vu leur nombre baisser en raison d’une dévalorisation de cette dominante et de la diminution des formations.