Et les établissements scolaires durent refermer leurs portes…

Publié le 02/04/2021 (mis à jour le 04/04/2021)

Mais cette fois pour un court laps de temps. C’est du moins ce qu’a annoncé le président de la République. Si tel est le cas, les graves effets d’une fermeture durable, constatés il y a un an, ne devraient pas se reproduire. Souhaitons-le vivement !

Depuis la réouverture des établissements en mai dernier, la Fep-CFDT n’a cessé de veiller à ce que les conditions d’accueil soient acceptables malgré l’exigence des règles définies par l’État. Cela n’a pas toujours été facile, mais les difficultés rencontrées ne l’ont pas conduite à réclamer une nouvelle « mise sous cloche », tant il était important pour elle que les élèves en délicatesse avec l’École ne s’en éloignent pas davantage, aussi longtemps que cela était possible. C’est pourquoi, sans nier la réalité − comme a pu le faire le ministre −, elle a tout fait pour que les établissements restent ouverts dans de bonnes conditions.

Accompagner les personnels

La Fep-CFDT ne discutera pas le bienfondé de cette nouvelle fermeture, cela n’est pas de son domaine de compétence. Elle va comme l’an passé accompagner les personnels et les soutenir pour assurer au mieux la « continuité pédagogique » et l’accueil des enfants de soignants… Elle est prête à affronter les problèmes qui ne vont pas manquer de ressurgir puisqu'aucune leçon n’a été tirée depuis un an, notamment quant au télétravail pour lequel avec le Sgen, la Fep-CFDT demandait en mai 2020 l’ouverture d’une discussion pour définir un cadre réglementaire. Au moins, grâce à la prime de 136 euros reçue en février, les enseignants pourront, cette fois, travailler avec un bel ordinateur acheté... sur le bon coin !

Préparer la reprise

Dans trois semaines pour le premier degré, quatre pour le second, la reprise des cours devraient avoir lieu en présentiel. Peut-on espérer que les ministères de l’Education et de l’Agriculture mettent à profit ces quelques semaines pour préparer la « rentrée » ? À ce moment-là, Les taux de contamination auront a priori diminué puisque tel est le but des nouvelles contraintes annoncées. Mais le virus n’aura pas pour autant disparu.  Alors, cette "rentrée" aura-t-elle lieu dans de bonnes conditions ? Il est permis d’en douter car rien n’est réellement prévu concernant la vaccination qui constitue le remède efficace. Disposera-t-on de doses en nombre suffisant ? Les enseignants bénéficieront-t-ils d’une priorité de vaccination ? Sera-ce fin avril ? début mai ? comme l’a indiqué le ministère de l’Éducation nationale ? Mais aucune campagne ne sera organisée… Alors ? Alors, les quatre semaines hors des établissements vont devoir se prolonger ou, à la rentrée, les mêmes causes produiront les mêmes effets...

Aménagement des examens

Concernant les examens (DNB, Bac, BTS) , il serait sage de décider sans attendre de certains aménagements mais le ministre ne semble pas y être disposé. Pour l’heure nous dit-on, rien n’est modifié. Syndrome très « macronien » du « ça passe ou ça casse » ? Pauvres candidats ! Le ministre devrait pouvoir être condamné à retourner passer un examen...

Jour de carence

La suspension du jour de carence pour les fonctionnaires positifs au Covid-19 est prolongée. Cette suspension aurait dû s'arrêter au 31 mars. Elle restera finalement active jusqu'au 1er juin prochain. voir le décret.

 

Continuité pédagogique : les écoles, collèges et lycées sont invités à mettre en place le protocole de la situation 2.

Liste des professionnels indispensables à la gestion de l’épidémie pour les enfants desquels une solution
d’accueil doit être proposée