Il faudra s'en contenter...

Publié le 27/05/2021

Le Ministre de l’Education nationale a enfin présenté, le mercredi 26 mai, ses engagements issus des conclusions du Grenelle de l’éducation qui s’est achevé en janvier dernier.

A défaut d’un plan pluriannuel de revalorisation des salaires, que la Fep-CFDT attendait sans plus vraiment y croire, Jean-Michel Blanquer renouvelle pour 2022 l’effort financier réalisé en 2021 et invite celles et ceux qui seront aux responsabilités après les prochaines échéances électorales à poursuivre dans ce sens.

Il faudra donc s’en contenter. La Fep-CFDT s’engagera dans les discussions prévues au mois de juin… si les organisations syndicales du privé y sont invitées. Cela n’a pas toujours été le cas lors du dernier agenda social, ou alors souvent en décalage par rapport aux autres organisations syndicales.

Si l’effort doit être fait en priorité sur les débuts de carrière, la Fep-CFDT considère que c’est l’ensemble des salaires qui doit être augmenté (augmentation du point d’indice, révision des grilles de salaire) afin de renforcer l’attractivité du métier et combler l’écart avec les autres pays de l’OCDE. Un engagement pluriannuel aurait permis d’avoir plus de visibilité.

La Fep-CFDT s’attachera également à ce que les douze engagements concernent pleinement le privé sous contrat, qui, ne l’oublions pas, participe au service public d’éducation. Un intérêt particulier doit être porté à la catégorie des Maîtres délégués dont les salaires frôlent l’indécence, avec, pour conséquence, des difficultés pour la gestion des remplacements.