EPNL NAO 2025 : Les employeurs refusent de négocier sur les salaires

  • Branche Enseignement Privé Non Lucratif (EPNL)

Tout est prétexte pour les représentants de la CEPNL de rejeter la négociation : la mise en place de la Commission mixte paritaire présidée par un représentant de l’État, les actions en justice et maintenant l’annulation de l’arrêté de représentativité des organisations syndicales de la branche.

La Fep-CFDT n’a cessé d’alerter sur l’importance de négocier des augmentations de salaires pour l’ensemble des salariés de la branche. La Fep-CFDT revendique également de revoir en profondeur les grilles spécifiques aux enseignants ayant un contrat de droit privé ainsi que la rémunération des formateurs.

Silence total des chefs d’établissement présents ! Ces derniers sont restés taiseux et n’ont fait aucune proposition aux organisations syndicales.

Seul le président de la CEPNL impose sa décision :  une augmentation de 0,5 % du point EPNL et des différentes grilles indiciaires des enseignants. Rien de plus !

Pour la Fep-CFDT, c’est dérisoire et inacceptable !

Le collège employeur veut nous faire croire à une réelle augmentation. Et il nous explique qu’avec les 15 points des entretiens sur l’analyse de la classification qui doivent être réalisés avant le 31 août 2025 et ceux liés à l’ancienneté, sa proposition représente une augmentation salariale acceptable.

Les employeurs reviennent sur l’idée de mieux « anticiper l’évolution des rémunérations » en mettant en place un « dialogue social pluriannuel ». Mais l’analyse triennale de la classification leur permet déjà de s’engager sur un dialogue social constructif au sein des établissements ; mais l’ont-ils fait ?

Alors, comment croire qu’il en sera autrement à l’avenir ?

En résumé, au 1er septembre 2025 :

-          0,5 % d’augmentation fixé unilatéralement par les employeurs ;

-          la valeur du point EPNL sera de 20,03 €, soit une hausse symbolique de 10 centimes ;

-          le salaire mensuel minimum de la branche passera à 1 811,01 € brut.

Les employeurs refusent le dialogue. Ils refusent la reconnaissance des salariés. Et surtout, ils refusent de prendre leurs responsabilités.

Décision unilatérale de la CEPNL

  • Décision unilatérale de la CEPNL

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