Travailler plus ? Non, travailler mieux

La Fep-CFDT demande :

• une reconnaissance de toutes les tâches et leur intégration dans les obligations réglementaires de service sans que ces dernières augmentent ;

• la limitation du nombre d’élèves par classe, soit 24 au maximum ;

• un corps de titulaires remplaçants permettant de sécuriser les préparations des suppléances, autant pour les titulaires et les chef·fe·s d’établissement que pour les maîtres délégués ;

• une vraie médecine du travail et l’instauration d’une instance académique jouant le rôle de CHSCT1 ;

• le renforcement des moyens concernant l’inclusion, soit un réel accompagnement des professeur·e·s, une formation commune des professeur·e·s et des Accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), des ressources, plus de moyens humains et une revalorisation du métier d'AESH ; 

• un vrai service de ressources humaines de proximité dans les rectorats, permettant d’assurer un encadrement de l’organisation du travail faite par les chef·fe·s d’établissement.

La Fep-CFDT a obtenu la mobilité entre les premier et second degrés. C’est une avancée qui permet d’entrevoir des possibilités d’évolution dans sa carrière, une évolution nécessaire et capitale pour bien vivre son métier. Toutefois, il reste d’autres mobilités − mobilités entre ministères, mobilités vers les corps d’inspecteur·rice·s et de direction − à obtenir. La Fep-CFDT ne lâchera rien sur ce sujet.

La Fep-CFDT est convaincue qu'agir sur la qualité de vie au travail contribuera à l'attractivité du métier et permettra la réussite de tous et toutes.