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La ministre de l’Éducation nationale a annoncé la mise en œuvre du plan « Brisons le silence, agissons ensemble » dans les établissements privés sous contrat. Son principal objectif est d’éviter que les violences morales, physiques ou sexuelles ne puissent se reproduire.
La Fep est satisfaite de cette initiative qui appelle chaque acteur du système éducatif à prendre ses responsabilités et à être partie prenante de cette lutte contre toute forme de violence. Elle souhaite que la prise de conscience ainsi que le plan d’action qui en découle, s’inscrivent dans le temps.
Ce plan s’articule autour de trois axes et propose une série de mesures concrètes.
Les faits de violence au sein des établissements privés sous contrat devront obligatoirement être remontés via l’application « Faits établissement » comme cela se fait déjà dans les établissements publics. Les faits concernés sont tous ceux qui portent atteinte aux valeurs de la République (laïcité, racisme, antisémitisme…), atteinte aux personnes, enfants comme adultes (violence verbale, physique ou sexuelle, harcèlement…), atteinte à la sécurité ou au climat scolaire (intrusion, port d’arme, drogue…), atteinte aux biens (incendie, dégradation, vol…).
Trois niveaux de gravité sont renseignables et c’est le chef d’établissement qui devra utiliser l’application.
Un meilleur recueil de la parole des élèves doit être mis en œuvre. Il sera systématique pour les élèves en internat, qui chaque trimestre, pourront répondre à des questionnaires anonymes en ligne. Ces questionnaires seront aussi proposés en cas de sorties scolaires avec au moins, une nuitée. Le « 119 » sera remanié et modernisé afin d’être plus accessible. Une campagne de communication devra permettre de faire davantage connaître ce numéro et son affichage sera obligatoire dans tous les établissements.
Enfin, le plan de contrôle des établissements privés sous contrat sera renforcé grâce au recrutement de 60 inspecteurs complémentaires, soit 140 au total, dont ce serait la mission principale. Le contrôle qui portait sur le respect des programmes, des valeurs de la République et sur l’utilisation des fonds publics sera dorénavant élargi au climat scolaire et à l’absence de maltraitance des élèves.