
Dispositif de soutien au collège : enquête terminée
L’enquête réalisée a permis de recueillir l’avis de 1225 enseignants du premier degré concernant le dispositif de soutien au collège.

Les mesures proposées aux enseignantes et enseignants, en particulier de réaliser des heures au collège, est ressenti comme une injure à la profession. De nombreuses heures en dehors de la classe sont déjà effectuées sans aucune rémunération. C’est bien mal connaître le métier que d’oser en demander plus à des personnes aussi impliquées dans leur travail. Un calcul réalisé par la Fep a montré qu’en moyenne un enseignant du premier degré travaille 44 heures par semaine1. Demander plus à ceux qui s’investissent déjà beaucoup, c’est risquer leur santé, déclencher des burnouts, des dépressions… car les enseignants ont au contraire besoin de reconnaissance. Ils ont la motivation mais ils ont besoin de se sentir utiles.
Pour la Fep-CFDT, les choix politiques successifs sur l’éducation sont à l’origine des problèmes rencontrés aujourd’hui, notamment le manque de moyens pour l’école inclusive. La Fep-CFDT défend une vraie reconnaissance du métier, en réclamant de vraies augmentations de salaires sans contrepartie, des classes dédoublées, davantage de maîtres spécialisés et des AESH.
Voir les résultats de l’enquête ci-dessous.
1 Ceci est confirmé par une étude de la Depp (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) de 2020, selon laquelle la moitié des enseignants travaillent au moins 43 heures par semaine.