Pas d’essoufflement pour la solidarité avec l’Ukraine
Le 14 mars dernier avait lieu, sous l’égide de l’Internationale de l’éducation (IE), une réunion sur l’impact des contributions des membres au fonds de solidarité pour l’Ukraine. C’était l’occasion pour la Fep-CFDT de visualiser dans quel cadre s’inscrit sa participation.
Des besoins coordonnés par l’IE
Dès l’extension du conflit en Ukraine liée à l’agression Russe du 24 février 2022, les conséquences sur les enfants, le système éducatif du pays et sur les personnels ont été fortes. Les difficultés d’éduquer sont depuis quotidiennes. Au-delà des menaces de bombardements incessants, ce sont plus de 3700 lieux d’éducation qui ont été détruits, ou abîmés, obligeant à organiser la reconstruction mais aussi un enseignement à distance pour près de 900000 enfants. Très rapidement, la solidarité a été coordonnée par l’Internationale de l’éducation. De nombreuses organisations membres dont la Fep-CFDT ont rapidement, dès mars 2022, répondu à la sollicitation.
Du bon usage des fonds
La TueswU (Trade union of education and science workers of Ukraine), organisation ukrainienne qui perçoit les fonds envoyés au pays pour permettre la continuité du service d’éducation, était au centre de l’échange organisé le 14 mars dernier en visioconférence afin de montrer que chaque centime était utilisé pour réparer les dégâts sur les écoles. Création de hubs dans les différentes régions pour permettre aux étudiants, étudiantes et enseignantes, enseignants d’avoir accès à Internet, équipement en générateurs, en batteries pour continuer l’activité, notamment en période de black-out, traitement des personnels et reconstruction d’écoles, autant de projets financés par l’aide internationale présentés lors de cette rencontre. Autant de projets que des membres de l’IE ont pu aussi observer lors de plusieurs missions réalisées dans le pays.
L’échange a été accompagné de la diffusion d’une vidéo par l’organisation ukrainienne renforçant la compréhension des destructions et des besoins d’aide.
A la fin de la visioconférence, les membres assemblé.e.s se sont promis de se retrouver aussi vite que possible en présentiel, conscients et conscientes de l’importance de continuer le combat et d’inviter largement à continuer à verser des dons pour l’Ukraine et pour ses écoles.
