Retour

Consensus sur le calendrier scolaire

Publié le 25/04/2024

La commission spécialisée sur le calendrier scolaire s’est penchée le 3 avril sur les points de consensus présentés dans le rapport définitif rédigé par Patrick Roumagnac et Moulay Driss El Alaoui, respectivement rapporteur et président de la commission. Ce rapport sera transmis à Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, le 3 juin prochain.

La CFDT est fière d’avoir été force de proposition pour parvenir, dans un travail collaboratif, à une validation par tous les syndicats des points qui paraissent primordiaux dans la construction du futur calendrier, plus respectueux des besoins des élèves et constituant une des clés de leur réussite.

Une alternance équilibrée des périodes de cours et de vacances

Le passage à deux zones au lieu de trois permettra de se rapprocher au mieux d’une alternance 7 semaines travaillées/2 semaines de vacances et de réduire par la même occasion les inégalités en termes de charge de travail pour les bacheliers, comme l’ont précisé les lycéens présents à la commission.

Le maintien des vacances d’été lorsqu’il fait chaud !

Un autre point de consensus est le maintien de quatre périodes de deux semaines de vacances réparties dans l’année scolaire et de la durée des vacances d’été, même si le mois de juin est reconquis. Ces priorités prennent en compte la transition climatique dans laquelle nous nous trouvons, notamment les canicules plus fréquentes durant l’été, sachant que le programme Édurénov (concernant les écoles, les collèges et les lycées) présenté par madame Farre, responsable du pôle action territoriale de la cellule bâti scolaire du ministère, ne sera pas terminé avant une dizaine d’années.

Faut-il proposer le non-chevauchement d’une période de vacances ?

La discussion s’est principalement portée sur le maintien du chevauchement des vacances d’hiver et de printemps. La CFDT s’est positionnée parmi les syndicats qui ne seraient pas défavorables au non-chevauchement d’une – mais d’une seule – des deux périodes de vacances, si cela débouche sur l’acceptation de tous les autres points défendus. Il est à noter qu’auquel cas les acteurs du tourisme impliqués ont des nécessités qui doivent être prises en en compte ; il en est de même pour les familles pour qui ces périodes de chevauchement sont souvent utiles pour se réunir.

In fine, il s’agit donc maintenant de réfléchir à l’inclusion d’une possibilité de non-chevauchement des vacances d’hiver ou de printemps pour la rédaction du rapport définitif. La commission se réunira une dernière fois le 23 mai prochain pour trouver un dernier consensus afin que le texte soit présenté lors du CSE (Conseil supérieur de l’enseignement) prévu au début du mois de juin.