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Évolution du calendrier scolaire

Publié le 10/10/2023

La commission spécialisée sur le calendrier scolaire s’est réunie deux fois depuis la rentrée. De premières tendances se dessinent.

Émanation du Conseil supérieur de l’éducation, cette commission est chargée de réfléchir à la durée et à l’équilibre de l’année scolaire, ainsi qu’au nombre et à la périodicité des vacances. La Fep et le Sgen y siègent avec les autres organisations syndicales du public et du privé.

Deux zones et trois semaines à Noël ?

Lors de la séance du 18 septembre dernier, un consensus s’est dégagé en faveur du passage de trois à deux zones. L’importance du chevauchement des vacances d’hiver et de printemps, pour permettre aux familles de se réunir, a aussi été abordé. Les syndicats ont par ailleurs rapporté l’état de fatigue constaté à la reprise de janvier et le morcellement du mois de mai peu bénéfique à l’assiduité des élèves en fin d’année. Cette proposition a donc été faite : des vacances de trois semaines à Noël et un décalage de celles de printemps pour qu’elles englobent jours fériés et ponts du mois de mai.

Auditions

Le 2 octobre, pour tenir compte de l’ensemble des enjeux sociétaux, éducatifs et économiques, la commission a auditionné les associations en lien avec les transports et le tourisme et les ministères concernés. À part l’ANMSM (Association nationale des maires des stations de montagnes) défavorable aux deux zones, les autres intervenants ont considéré que l’impact sur les transports et la sécurité routière ne serait pas plus fort dans cette configuration-là que si les trois zones étaient conservées. Ils seraient même pour la proposition d’englober le pont de l’Ascension dans les vacances scolaires, cela permettant un désengorgement des transports et des hébergements dans les territoires touristiques − les départs et les retours ne s’étendant plus sur seulement quatre jours. L’ANETT (Association nationale des élus des territoires touristiques) a cependant soulevé le risque du manque à gagner pour les emplois saisonniers, qui reste une préoccupation.

La CFDT fait avancer le sujet

La CFDT a réaffirmé sa volonté de ne pas perdre de temps et que soit concrétisée une proposition de calendrier qui permette de respecter davantage le rythme biologique des enfants et des jeunes, tout en ménageant les secteurs du tourisme et en minimisant l’impact sur les transports. Il n’y a selon elle pas de blocage, des issues sont possibles qui tiennent compte des premières contraintes mises en lumière par les intervenants invités lors de ces premières auditions. C’est pourquoi elle est pour le chevauchement des vacances d’hiver et de printemps. Cette première proposition pourra évoluer en fonction des prochaines auditions.

Le président de la commission est allé dans son sens et a concédé la transmission rapide d’une première proposition de calendrier scolaire, synthétisant tous les paramètres discutés.

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