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Marylise Léon à la rencontre des collègues aux Apprentis d’Auteuil

Publié le 08/11/2023

8 novembre. Alors que les élections des comités sociaux et économiques auront lieu à la fin du mois, la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon est venue rencontrer les militant·es et les collègues des Apprentis d’Auteuil au château des Vaux (Eure-et-Loir).  

Le château des Vaux, la plus « grande maison » d'Apprentis d’Auteuil, réunit la plupart des structures que peut offrir la Fondation : collège, lycée professionnel, lycée horticole, centre de formation, maisons d’enfants à caractère social, insertion…  Un site emblématique, idéal pour un échange entre la secrétaire générale de la CFDT et les militant·es, dont certain·es venu·es d'autres régions. Corinne Leh et Jessica Bertrand, secrétaires nationales de la Fep, respectivement en charge du suivi des sections syndicales Apprentis d’Auteuil et de ce qui relève des CSE, étaient également présentes.

Le travail en question

L’évocation des difficultés liées au vote électronique ou au caractère hybride des équipes − qui dépendent de deux fédérations − a rapidement laissé place aux témoignages de ce qui est vécu au travail. Formatrice, secrétaire administrative,  éducateur, enseignant·es, animateurs… prennent tour à tour la parole. Il est question des risques psychosociaux grandissants, du stress, du turn over important qui nuit à la stabilité nécessaire des équipes, de la charge administrative qui peut faire perdre le sens du travail ; des difficultés d’ordre pédopsychiatrique de certains jeunes, accueillis aux Apprentis d’Auteuil faute de structures plus adaptées. Mais aussi du profond engagement de ces personnels dans leur métier et des satisfactions que celui-ci leur procure.  

Marylise Léon, venue pour accompagner les militant.es dans la campagne, mais aussi « pour [les] écouter et nourrir [son] discours sur le travail », rapproche les difficultés rencontrées ici de celles éprouvées ailleurs, notamment dans les métiers de l’interface avec la société, dans cette époque post-Covid. Elle évoque le « changement profond de la centralité du travail dans la vie », le problème de l’attractivité, qui n’est pas seulement une question de salaire, mais aussi d’horaires et d’organisation du travail. Elle insiste sur l’importance de négocier l’organisation du travail. Ses paroles trouvent un écho chez les militant·es présent·es : la négo, une habitude ici.

Pourquoi voter CFDT 

Malicieusement, au terme des échanges, Marylise Léon demande ce qui peut motiver un vote CFDT. Anne-Marie Dodeman, webmaster au siège de la fondation, rappelle l’idée phare de la campagne : la CFDT est un syndicat qui dialogue et qui est force de proposition. Philippe Caldas, secrétaire du syndicat Centre-Val de Loire, évoque quant à lui le travail mené sur la qualité et les conditions de vie au travail et tous les accords négociés ou signés grâce à la CFDT. Et Sébastien Pillias, délégué syndical central, insiste sur le fait qu’à la CFDT c’est l’intérêt général, le collectif qui prime. Pas de doute, la secrétaire générale de la Confédération adhère !

Également au programme de la journée : des échanges avec le directeur de l’établissement et le DRH au niveau national ; la visite d’un foyer, d’ateliers menuiserie, plomberie et peinture, de la pâtisserie et du restaurant d’application.

Ne pas oublier de voter au 1er tour : du 21 au 28 novembre !

 

mceclip1 - 2023-11-08 20h51m40s