5 bonnes raisons (au moins) de se mobiliser mardi 31 janvier contre la réforme des retraites

Publié le 30/01/2023

Le 19 janvier dernier, nous étions en grève et dans la rue, partout en France, pour rejeter une réforme des retraites injuste, inutile et brutale. Mardi prochain, le 31 janvier, une nouvelle journée d’action intersyndicale est prévue avec des manifestations dans tous les territoires.

La mobilisation continue ! Voici 5 bonnes raisons de se mobiliser mardi 31 janvier contre la réforme des retraites.

  1. Parce que rien n’a changé, la réforme est toujours injuste vis à vis des travailleurs qui ont commencé à travailler entre 18 et 21 ans, injuste vis-à-vis des femmes, même le gouvernement l’a reconnu !
  2. Parce qu’on nous dit que ce n’est pas négociable, alors même que le débat débute à l’Assemblée nationale et qu’une démonstration du refus de cette réforme a été faite le 19 janvier.
  3. Parce que toutes les possibilités de partir plus tôt, en retraite progressive, au Retrep, en carrière longue, sont décalées de 2 ans.
  4. Parce que la colère est grande dans la société et dans le monde de l’enseignement. La récente étude du ministère de l’Éducation nationale sur le temps de travail des enseignants et le baromètre du bien-être au travail des personnels de l’Éducation nationale actent un sentiment d’épuisement élevé, et un temps de travail bien supérieur à 35h/semaine. Pour ces personnels, reculer l’âge de la retraite, cela met en exergue l’idée que c’est difficile déjà, et que rien n’est pensé pour les fins de carrière ; que l’épuisement, la pénibilité, du bruit ou des relations conflictuelles par exemple, ne sont jamais prises en compte. Les enseignants, et notamment beaucoup d’enseignantes, finissent pour beaucoup leur carrière en arrêt maladie ou partent prématurément avec une décote.
  5. Parce que la mobilisation du 19 janvier a été massive, elle a suscité l’enthousiasme des Français et de plus en plus d’entre eux se déclarent contre la réforme et sont prêts à soutenir nos actions. Il faut être le 31 janvier encore plus nombreux pour établir un rapport de force favorable avec les pouvoirs publics.

 

Vous aussi, même si vous n’étiez pas là le 19 janvier, rejoignez-nous le 31. Le gouvernement dit qu’il ne cèdera pas, nous non plus, nous ne devons pas céder…

 

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