LGT : Comité de suivi du 22 juin

Publié le 28/06/2021

La Fep-CFDT a dénoncé la désorganisation des épreuves finales (Grand oral, philosophie, français) et s’est positionnée en faveur du contrôle continu.

Un constat d’échec

Cafouillages dans l’organisation du Grand Oral, services décentralisés dépassés, procédures dématérialisées alourdissant la charge de travail, fin des concertations préalables aux corrections, sentiment d’abandon éprouvé par certains correcteurs, convocations tardives des enseignants : les remontées de terrain faites le 22 juin par les syndicats vont toutes dans le même sens. Une réforme ne peut se faire sans les personnels et sans évaluation rectificative. Les représentants du ministère ont peu apprécié ces remarques et ont félicité les personnels qui ont travaillé dans l’intérêt des élèves, et invité les organisations syndicales à lire le livre de Jean Birenbaum Le courage de la nuance…

Options et spécialités : différents points de vue

Les membres du comité ont été consultés sur deux ajustements à réaliser concernant les épreuves optionnelles et de spécialités.

Pour ce qui est des enseignements optionnels : il y a plutôt convergence des avis. Il faudrait les revaloriser − mais pas au détriment des enseignements de spécialités, qui doivent conserver leur primauté, ni de l’accompagnement personnalisé. Pour cela, Il a été suggéré d’introduire des coefficients afin qu’ils comptent davantage dans l’examen. Plusieurs organisations syndicales ont fait remarquer que plus il y a d’enseignements optionnels, moins il y a de marges horaires (ce qui signifie moins de latitude pour opérer des aménagements), certaines demandant que les enseignements de spécialité de terminale soient réintégrés dans les DHG (Dotation horaire globale).

Pour ce qui est des enseignements de spécialité : certains souhaitent le maintien du calendrier afin que les résultats puissent être pris en compte dans Parcoursup et d’autres aimeraient des épreuves plus tardives. Des divergences d’appréciation aussi sur certains programmes limitatifs, jugés satisfaisants ou trop importants.

Contrôle continu, épreuves finales et Grand Oral

Concernant les épreuves finales, le comité de suivi a alerté sur les épreuves anticipées de français. On doit réinterroger tant l’épreuve écrite que l’orale et ce qui relève du général et du technologique.

Le Grand Oral doit être préparé, en prenant mieux en compte les attendus d’évaluation. Une question partagée par beaucoup d’organisations syndicales : quelle pertinence pour la 3e partie de l’épreuve, à savoir, le projet d’orientation ?

Le ministère a proposé que, sur les 40 % de contrôle continu comptant pour l’obtention du baccalauréat, 10 % viennent des bulletins et 30 % des épreuves communes. Le Snes-FSU et le Snalc sont contre et demandent un retour à l’examen final. La Fep-CFDT, le Sgen-CFDT et l’Unsa disent qu’on a besoin d’un contrôle continu, mais que celui-ci doit être cadré avec des garanties qui restent à définir.

Le prochain comité aura lieu le 7 juillet.