Comité de suivi du lycée

Publié le 03/12/2020

Lors de cette réunion du 2 décembre, les données les plus significatives de la rentrée 2020 ont été mises en exergue, puis, situation sanitaire oblige, il a été question des nouvelles mesures à envisager concernant les épreuves du bac 2021.

Constats sur la rentrée 2020

La liberté donnée aux lycéens de choisir leurs spécialités permet une plus grande diversification des parcours, une spécialisation progressive en classes de 1ère et de terminale en lien direct avec Parcoursup et le projet d’orientation de l’élève. L’on note, comme on s’y attendait, une tendance à privilégier les parcours à dominante scientifique, même si on assiste à un léger rééquilibrage vers les langues et la littérature. 

Une attention particulière est requise sur plusieurs éléments. Tout d’abord, dans la voie générale, les EDS (enseignements de spécialité) Sciences de l’ingénieur et Numérique et sciences informatiques sont en situation de fragilité car peu choisis par les élèves ; en langues, l’allemand, l’italien et les langues régionales connaissent également un manque d’attractivité. Même constat lors de cette rentrée pour les filières STI2D et STL qui devraient bénéficier du projet de valorisation de la voie technologique. D’autres points nécessitent une vigilance particulière : le poids du genre ainsi que celui de la catégorie sociale dans le choix des spécialités qui devraient faire l’objet d’un groupe de travail en vue d’une étude approfondie et des propositions.

Aménagements pour le Bac 2021

Concernant les EDS, les membres du comité sont unanimes pour déclarer que le maintien des 2 épreuves de spécialité en mars serait une erreur au vu de l’iniquité créée entre les lycéens dont les cours ont été maintenus totalement en présentiel et ceux qui sont soumis à un enseignement hybride. Un report en juin, au risque de multiplier les épreuves à cette période, ou un passage au contrôle continu, comme le préconise la Fep, pour permettre une poursuite des apprentissages jusqu’en juin, tel est le dilemme auquel le ministre est tenu de répondre rapidement

Pour ce qui est du Grand oral, la Fep a fait part des inquiétudes des enseignants chargés de préparer les élèves à cette épreuve, dont l’organisation exige d’être précisée. Nous avons également insisté sur le fait que s’exprimer à l’oral devant un jury n’est pas un exercice facile pour nombre d’élèves, d’où l’importance d’une préparation en petit groupe par des enseignants formés à la pratique. Autre point sur lequel la Fep a tenu à s’exprimer : de nombreux élèves de milieux moins favorisés ne peuvent prétendre à une aide extérieure (parents, cours de soutien…) pour aborder cette épreuve avec aisance. Là, l’école se doit d’être exemplaire et d’assurer une égalité des chances en proposant un accompagnement renforcé avec des heures allouées aux élèves qui en ont besoin.

Le prochain comité aura lieu le 13 janvier.