Attestation de réussite intermédiaire

Publié le 03/12/2020 (mis à jour le 12/01/2021)

Le 17 novembre dernier, les membres du CSE (Conseil supérieur de l’éducation), dont les représentants de la Fep, se sont prononcés majoritairement contre le projet d’attestation de réussite intermédiaire qui sera délivrée en fin de première aux élèves de bac professionnel.

Dès la session 2021, cette attestation se substituera au BEP comme diplôme intermédiaire, mais n’aura aucune valeur certificative et, de ce fait, sera difficilement reconnue par les professionnels. Selon le ministère de l’Éducation nationale, « elle institutionnalisera un temps permettant d’établir un bilan des capacités et des compétences des élèves ». Cette attestation prendra en compte les moyennes annuelles obtenues par l’élève dans les disciplines enseignées, avec un équilibre respecté entre le général et le professionnel. Son attribution sera soumise à une moyenne globale de 10/20. Un repêchage est prévu pour les élèves dont la moyenne est supérieure à 9 et inférieure à 10. Dans ce cas, un conseil de classe, présidé par le chef d’établissement, se réunira pour décider s’il est justifié d’accorder l’attestation à l’élève, eu égard à l’appréciation littérale des PFMP* qui aura été saisie dans LSL PRO (livret scolaire numérique du lycée) et à l’évaluation de l’engagement de l’élève dans sa scolarité. Les lycéens recalés se verront proposer une remédiation en classe de terminale dans le cadre des heures d’accompagnement renforcé qui ne connaîtront pas d’abondements complémentaires ! « Aux chefs d’établissement de gérer avec leur dotation », a répondu le ministère à la Fep qui l’interpellait sur les nécessaires moyens supplémentaires à donner si l’on veut assurer aux jeunes un réel avenir professionnel.

*Périodes de formation en milieu professionnel.