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Réforme du lycée : La copie n’est décidément pas bonne !

Publié le 23/01/2019

Exigeons du temps pour discuter.

Une réforme qui dégrade le métier : Aucune garantie n’est donnée à ce jour quant à la préservation des emplois. La rapidité de la mise en place de la réforme aura un impact négatif sur les conditions de travail d’autant plus qu’aucune formation n’est actuellement programmée.

Une réforme qui accentue les inégalités : Entre les élèves des grands lycées qui auront le choix entre plusieurs enseignements de spécialité et ceux des petits lycées dont l’offre sera limitée, en zone rurale notamment, l’écart va se creuser.

Une réforme aux programmes inadaptés : Les programmes trop lourds en seconde, en décalage avec la réalité des élèves, pourront amener au décrochage scolaire. En première, des incohérences apparaissent entre tronc commun et spécialités.

Une réforme qui néglige l’accompagnement des élèves : Les 54 h d’aide à l’orientation affichées par le Ministre ne figurent pas dans la dotation des établissements. La mission de professeur principal n’est valorisée qu’en terminale. Les moyens alloués (marge horaire) ne permettent pas d’assurer toutes les missions d’accompagnement.

Une réforme qui multiplie les évaluations : L’ambition initiale était d’alléger le baccalauréat. Au final, l’introduction de contrôles en cours de formation mettra les élèves sous pression permanente et alourdira la charge de travail des personnels (enseignants et salariés de droit privé).


La Fep-CFDT demande un vrai dialogue 
pour construire l’école de demain 

 

La CFDT ne s’associe pas à la grève contre la réforme du lycée ce jeudi 24 janvier car elle ne partage pas l’ensemble des revendications affichées