Accord signé sur l'égalité professionnelle
Un accord de méthode a permis de poursuivre les travaux et surtout d’en finaliser certains. La stratégie a été payante et, malgré la crise, un premier accord Égalité professionnelle a été signé.
Cet accord, rédigé il y a plus d’un an, avait déjà été présenté à la signature il y a plusieurs mois, mais la CFDT avait refusé de le signer en l’état : en effet, il était surtout un recueil de bonnes intentions. Nous avons souhaité que des points soient ajoutés afin de lui donner du corps. Nos demandes n’ont pas toutes été entendues, mais un certain nombre d’entre elles ont été intégrées au texte. Cet accord reste timide, mais son existence même − il est le premier accord « éga-pro » de la branche – et son contenu représentent une réelle avancée. Il prévoit notamment le report, à l’issue du congé parental d’éducation, des congés payés acquis et non pris avant ; la prise en compte de la durée de ce congé (limité à trois ans) dans le calcul de l’ancienneté ; l’abaissement du seuil de désignation du référent harcèlement sexuel à 50 ETP ; l’égalité salariale…
Le chemin vers l’égalité professionnelle est encore long, mais nous ne lâcherons rien. Cet accord est une base qui pourra sans aucun doute être améliorée dans les années à venir. Sans aller jusqu’au triomphalisme, on peut dire qu’il constitue de réelles avancées et c’est pourquoi la CFDT en a été signataire.
