Retour

Organisme de formation : la Fep-CFDT signe l'avenant sur les minima conventionnels

Publié le 31/08/2021

Après une année 2020 sans NAO (Négociations annuelles obligatoires) dans la branche, les organisations patronales ont répondu en 2021 à une demande forte de la Fep-CFDT pour que se tiennent de véritables négociations, notamment sur les minima conventionnels.

Notre objectif principal était que les salariés de la branche ne perdent pas en pouvoir d’achat : le monde s’est ralenti, mais les prix ont continué de grimper. Pour rappel, sur les deux dernières années, le Smic a augmenté de 2,2 %.

Demandes de la Fep-CFDT

Dans cet esprit, nous avons demandé une augmentation de 500 € annuels pour tous les paliers de la grille et que soit ajouté à cette somme un « booster » pour certains d’entre eux, et notamment pour les plus bas salaires.

Propositions patronales

Les organisations patronales ont repris notre proposition d’augmentation différenciée suivant les paliers, avec un effet « booster » sur les plus bas salaires ; leur deuxième effet « booster » ciblant les paliers concernant les cadres, ce qui n’était pas notre positionnement.

La proposition définitive des deux organisations patronales est d’augmenter les salaires annuels des paliers de 1 à 24 de 1,4 % et d’ajouter à cela un effet « booster » de 0,35 % pour les paliers de 1 à 7 ; pour les cadres correspondant aux paliers de 25 à 31, c’est une augmentation forfaitaire de 600 €.

Position de la Fep

L’avenant ne permet pas d’éviter un tassement de la grille et ne prévoit pas une augmentation à hauteur de celle du Smic sur la période. Cette valorisation en-dessous de nos espérances nous laisse un peu sur notre faim. Toutefois, nous nous félicitons d’un dialogue social retrouvé. Au vu de la situation économique du secteur, nous signons cet avenant avec la volonté de poursuivre à l’avenir le dialogue pour une convention collective plus favorable aux salariés.

Autres négociations en cours

Parallèlement, même si les négociations ne sont pas encore totalement finalisées, la Fep-CFDT est moteur pour faire aboutir deux accords : l’un sur le droit syndical et l’autre sur le télétravail.

Afin d’améliorer le dialogue social dans la branche, la Fep a rédigé un texte proposant la mise en place de nouveaux droits dans le cadre des commissions nationales. Nous voulons que soit pris en charge du temps pour la préparation et la synthèse des réunions. Cela représente pour nous un levier pour favoriser l’implication des salariés mandatés et faire avancer les dossiers de façon plus satisfaisante. Nous souhaitons au minimum 20 journées par an et par organisation. Nous accueillons avec satisfaction la position des autres OS qui nous emboîtent le pas sur ce sujet.

La Fep-CFDT est aussi force de proposition pour construire un futur accord sur le télétravail dans la branche des organismes de formation. Pour nous, celui-ci doit être construit en deux parties : tout d’abord un accord cadre, auquel seront adossés un ou des accords types, permettant aux employeurs et aux salariés des petites structures de mettre en place cette nouvelle organisation du travail.

La Fep-CFDT est mobilisée aux côtés des salariés des organismes de formation pour défendre leurs droits et œuvrer dans le dialogue pour l’amélioration de leurs conditions de travail.