CNEAP/GOFPA : Une convention collective, c'est précieux!

Publié le 11/05/2022

Alors que les négociations touchent à leurs fins, la Fep-CFDT a obtenu quelques avancées mais le compte n’y est pas ! Trop de salariés pensent encore que, pour eux,  « ça ne changera pas »... C’est FAUX !

Dégrader les conditions de travail et les salaires pour palier le problème de recrutement des personnels ?

Dans ces métiers, déjà en tension et ne proposant pas les salaires les plus attractifs, le projet de convention collective dégrade fortement les conditions de travail et les rémunérations. Les futurs collègues seront contraints de travailler plus (jusqu’à plus de 10 %) pour des salaires inférieurs. Le système proposé est aberrant : par exemple,  même si un formateur, embauché à la rentrée 2022, sera mieux payé en début de carrière, l'évolution de sa rémunération n'atteindra jamais le niveau de celle à laquelle il aurait pu prétendre s'il avait été recruté un an plus tôt.

L’objectif des employeurs avec cette convention collective est de faire réaliser aux établissements des économies sur leurs masses salariales, en ne reconnaissant plus l’expérience acquise et en faisant travailler les nouveaux davantage, tout en les payant moins. L'introduction de jours de carence se justifierait, selon eux, par l'abus du recours aux arrêts maladie.

Pour assurer la pérennité de nos structures, nous réclamons un minimum de considération, c’est à dire :

  • une augmentation de 1% par an au titre de l’ancienneté (ce n’est même pas à la hauteur de l’inflation, ni de ce que nous avons actuellement) ;
  • une indexation au smic de la rémunération minimum conventionnelle ;
  • des temps de travail équitables entre nouveaux et anciens ; 
  • l’absence de jour de carence.

Quelques chiffres pour mieux comprendre...

Notre affiche à mettre sur les panneaux syndicaux ou à distribuer