Retraite : dissolution de l’Urcrep

Publié le 08/01/2021

Devenu sans objet, l’organisme va être dissous l’an prochain.

Les maîtres de l’enseignement privé sont payés par l’État, mais (contrairement aux fonctionnaires) ils relèvent, à la retraite, du régime général de Sécurité sociale et des retraites complémentaires Agirc-Arrco (et/ou Ircantec).

Un organisme a été créé il y a 60 ans, l’Urcrep*, afin d’assurer le recouvrement et la ventilation des cotisations des retraites complémentaires des maîtres de l’enseignement privé sous contrat avec l’État.

Or, depuis le 1er janvier 2016, la quasi-totalité des retraites complémentaires de ces maîtres sont regroupées chez Humanis. De plus, la Déclaration sociale nominative (DSN) va être appliquée dans la fonction publique, en principe dès 2021 (mais un retard est annoncé…). En outre, depuis le 1er janvier 2017, les nouveaux maîtres ne sont plus affiliés à l’Agirc-Arrco, mais à l’Ircantec.

La perte de la mission historique de l’association mène à sa dissolution, laquelle a fait l’objet, jeudi 17 décembre, d’une assemblée générale extraordinaire. Toutes les résolutions (dissolution au 1er décembre 2022, nomination du liquidateur, dévolution de l’excédent à Agirc-Arrco, prorogation des mandats en cours au CA) ont été votées à l’unanimité.

*Union pour le recouvrement des cotisations de retraite de l’enseignement privé.