Coup de pouce salarial indispensable

Publié le 02/05/2022

Suite à la hausse du SMIC au 1er mai, les indices inférieurs des maîtres délégués sont relevés. Indispensable mais pas suffisant.

Compte-tenu de la hausse de l’inflation, le taux du SMIC est majoré de 2,65 %. Il passe à 1645,58 euros brut mensuel, soit une augmentation de 42,45 euros.

Afin d’éviter que des agents publics dont certains maîtres délégués ne soient rémunérés en-dessous du SMIC, l’indice minimum de traitement est donc relevé lui aussi à la même date. Il passe de l’indice majoré 343 à l’indice majoré 352, soit 1645,58 euros brut par mois. Cette augmentation concerne les MA1 au 1er échelon et les MA2 aux 3 premiers échelons.

Malgré ce coup de pouce, la rémunération des maîtres délégués du privé demeure indécente. Comment tolérer que des collègues dont certains détenteurs d’un master soient payés au SMIC ?

La FEP-CFDT réclame des mesures pour que les maîtres délégués de l’enseignement privé puissent vivre de leur travail et sortir de la précarité :

  • Un alignement des grilles de rémunération sur celles des contractuels du public serait une première avancée. Un contractuel niveau 1 du public commence au minimum à l’indice brut majoré de 367 soit 1719, 11 euros brut, la détention master permettant une valorisation indiciaire à 441 soit 1818, 18 euros brut.
  • Une augmentation du nombre de postes au concours pour multiplier les chances de devenir titulaire.
  • Une proposition systématique d’accompagnement pendant toute la durée du contrat et d’une formation adaptée pour préparer le concours.

Il est urgent que le ministère entende nos revendications en faveur des maîtres délégués. Leur situation est à la fois intolérable et intenable !