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Newsletter agricole n° 76 : Après les débats, passons aux actes !

Publié le 24/02/2019

Ce mois de février est avant tout marqué par la suppression de 30 postes pour la rentrée 2019. La gestion de ces réductions d’heures, voire de contrats, a été rendue difficile du fait d’un calendrier très serré et surtout d'une communication très tardive de la Dotation Globale Horaire (DGH) et des fichiers SIBL’E par établissement.

Dans la précipitation, de nombreux représentants du personnel ont dû rechercher avec leurs collègues et leur chef d’établissement les solutions les moins mauvaises pour absorber cette réduction de moyens. Les élus Fep-CFDT ne manqueront pas de dénoncer cette situation lors de la prochaine Commission Consultative Mixte et exigeront que cela ne se reproduise pas l’année prochaine. Cette question des moyens attribués à l’enseignement agricole privé sera à nouveau posée puisque le ministère a reconnu, lors du Cnea du 12 février, que les grilles horaires fixées par arrêté s'appliquaient bien dans le privé. Dont acte ! les agents de l'enseignement agricole privé ont le droit de disposer du même temps d'enseignement pour un même diplôme que leurs homologues du public dans un souci d'équité entre les élèves du public et du privé. Toujours d’actualité : la situation des agents en catégorie III. La Fep-CFDT continue d’agir : les délégués régionaux ont adressé le livret « catégorie III : quelles perspectives ? » aux députés, une délégation Fep-CFDT a également abordé ce sujet avec le conseiller du ministre Benoît BONAÎMÉ et Jean-Luc TRONCO (Directeur adjoint au DGER) en marge du Grand Débat qui s’est déroulé à Hasparren (64), en présence du ministre Didier GUILLAUME. La DGER réunira un groupe de travail fin mars et la Fep-CFDT y fera des propositions pour que les agents classés en catégorie III puissent obtenir enfin de vraies perspectives de carrière. Faute de propositions sérieuses de la part du ministère nous agirons par des actes ! Par ailleurs, la situation des personnels de droit privé est également à la grisaille. Pour la NAO 2018, les employeurs n’ont pas voulu relever le défi attendu pour une branche socialement responsable, restant attachés à une gestion de petits pas.

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