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Conseil supérieur de l'éducation : Loi pour une école de la confiance

Publié le 17/10/2018

Le ministre de l’Éducation nationale avait promis qu'il n'y aurait pas de « loi Blanquer ». C’est pourtant bien un projet de loi qui était présenté au Conseil Supérieur de l'Éducation (CSE) lundi 15 octobre.

Selon le ministre, il s’agit d’élever le niveau général des élèves et instaurer davantage de justice sociale. Pour la Fep-CFDT, la « loi pour une école de la confiance », est une succession de mesures qui n’ont pas grand-chose à voir entre elles. On ne voit pas bien où veut en venir le ministre. C’est un texte sans âme, sans réelle ambition pour le système éducatif. C’est surtout et encore un nouveau projet qui arrive au CSE sans qu’il n’y ait eu une seule minute de concertation. Cette fois-ci, la Fep-CFDT ne peut pas s’indigner d’avoir été oubliée par le ministre ! Ce sont plusieurs organisations syndicales qui se sont unies dans une déclaration liminaire dénonçant le manque de dialogue social. « Où est la confiance ? » martèle l’intersyndicale dans sa déclaration. « Pourquoi une telle précipitation ? » Le texte a été largement rejeté par le CSE : 3 votes pour, 34 contre, 5 abstentions et 15 refus de vote (dont la Fep-CFDT).

Déclaration de l’intersyndicale (Téléchargez ici)
Déclaration de la Fep (Téléchargez ici)