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CSE : La Fep-CFDT interpelle le ministre de l’Éducation nationale

Publié le 11/03/2014

 Au CSE de février, la Fep-CFDT a interpellé le ministre concernant :

  • les négociations sur le métier dans le second degré,
  • la rumeur concernant le gel des avancements des enseignants.

Avec cette intervention forte et sans concession, la Fep-CFDT montre qu’elle veut et doit être unpartenaire social reconnupar le ministère de l’Éducation nationale. Nous ne pouvons pas être cantonnés à un simple rôle de relais d’informations par notre employeur public. Être source de propositions inventives et constructives fait partie de nos nombreux savoir-faire, que le ministre sache enfin nous écouter !

Monsieur le Ministre


Notre représentant à la CSL du 5 février a découvert en séance ce que les organisations syndicales de l’enseignement public avaient appris la veille du ministère, à savoir le maintien du nombre de semaines de PFMP en lycée professionnel. Que dire alors pour nous quand ces organisations parlent de « simulacre de dialogue social » ? Y aurait-il donc deux catégories d’organisations syndicales ? Nous avions déjà apprécié à sa juste valeur, sic, le fait d’être invité le 13 décembre au matin par votre cabinet, Monsieur le ministre, pour discuter de l’évolution du Métier, sachant que vous aviez communiqué le 12 décembre sur le sujet. Deux fort belles leçons d’humilité …

Certes, que valait notre parole après les trésors d’inventivité, les perspectives nouvelles offertes pour le monde enseignant qui vous avaient été proposées jusqu’alors, osant rompre avec les vieux décrets de 1950 …

C’est sans doute un peu prétentieux, mais nous avons le sentiment que nous aurions pu y mettre notre petit grain de sel, celui qui relève les recettes un peu fades. Alors, de grâce invitez-nous, nous et les personnels de droit public que nous représentons, au moment où reprennent les discussions. Nous, qui sommes des fondus d’une refondation rendue nécessaire pour que notre système scolaire parvienne enfin à corriger les inégalités sociales ! Refonder ne se fait pas sans ouvriers : le gel des avancements serait un très mauvais signal quant à leur implication future.