Les bonnes résolutions du ministre ?

Publié le 09/01/2020

En ce début d’année, un signe positif du ministre de l’Éducation nationale qui décide de répondre favorablement aux propositions faites le 4 décembre dernier par le comité de suivi de la réforme du lycée général et technologique.

En premier lieu, les établissements qui le souhaitent pourront faire évoluer la fonction de professeur principal vers un rôle de professeur référent d’un groupe d’élèves. Autre adaptation possible, une modification de la composition et du fonctionnement des conseils de classe permettant l’organisation de conseils d’enseignement de spécialité.

En ce qui concerne certains programmes qui suscitaient des réactions négatives de la part des enseignants, des aménagements se feront dès cette année scolaire ou à la rentrée 2020.

En français, le renouvellement prévu pour moitié tous les ans des 12 œuvres est abandonné ; seul un quart sera concerné. Dès cette année scolaire, les élèves de 1ère générale étudieront entre 20 et 24 textes au lieu des 24 prévus. Quant aux classes de première technologiques, ce sera entre 13 et 16 textes, au lieu des 16 annoncés.

En mathématiques, comme précisé par le ministère en décembre, le niveau d’exigence ne sera pas abaissé, mais on note une volonté de renforcer la constitution de groupes de compétences et un engagement à proposer en terminale, dans tous les lycées, la spécialité « mathématiques complémentaires », lorsque la spécialité mathématiques existe cette année dans l’établissement.

En anglais, dès la rentrée prochaine, un nouveau choix sera proposé aux élèves qui auront à se déterminer entre « anglais » et « anglais, monde contemporain ». Cette seconde proposition, moins littéraire et plus dirigée vers le contexte professionnel, permettra la lecture de la presse et offrira une place plus importante à l’expression orale.

Le ministre s’engage à ce que toutes ces modifications, entraînant des rectifications dans les textes réglementaires, soient soumises après coup aux membres du comité de suivi pour examen et approbation. Un changement de ton et une première reconnaissance du travail réalisé par les membres des comités de suivi des réformes qui demandent à être confirmés. La Fep qui avait dû « batailler » pour intégrer les comités ne peut que se féliciter de ces avancées.