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La Fep-CFDT pour plus de mixité sociale

Publié le 28/11/2022

La mixité sociale et scolaire, un nouveau CAP grand âge, et le calendrier scolaire étaient à l’ordre du jour du Conseil supérieur de l'éducation du 24 novembre.

L’enseignement privé doit participer à la mixité sociale, ciment de l’école républicaine

Si l’institution est favorable à davantage de mixité sociale dans les établissements privés sous contrat de son réseau catholique, force est de constater à la lecture des Indices de positionnement social (IPS), parus récemment, que les établissements ne jouent pas le jeu. Des 100 000 élèves, de catégories sociales plutôt aisées, qui évitent leur établissement de rattachement, 85% vont dans des établissements privés sous contrat. Or, la Fep-CFDT et le Sgen-CFDT sont convaincus que c’est de toutes les différences, dont fait partie la diversité sociale, que les élèves peuvent apprendre et devenir des citoyen·ne·s éclairé·e·s. Les syndicats ont notamment proposé, dans leur déclaration liminaire, pour agir sur cette ségrégation sociale, que les dotations des établissements d’un bassin de formation, publics comme privés, soient modulées en fonction de l’écart par rapport à l’IPS moyen du territoire.

Un nouveau CAP Accueil accompagnant au grand âge (AAGA)

Parmi les 22 textes étudiés, le ministère a souhaité créer un CAP AAGA, afin de répondre aux besoins du secteur de la santé et au vieillissement de la population, en le couplant à une mention complémentaire « aide à domicile ». Si la CFDT et les autres organisations présentes ont fait part de toutes leurs réticences notamment concernant la déqualification des personnels de la filière, elle s’est abstenue, au moment du vote, pour ne pas faire obstruction face à un besoin social réel. Pour porter une parole spécifique sur ce texte mais aussi, sur d’autres, comme le BTS MECP (Métiers de l’esthétique, cosmétique, parfumerie), la Fep a pu s’appuyer sur les contributions de collègues de différents établissements.

Calendrier scolaire

Alors que l’étude du calendrier des trois prochaines années soulevait les mêmes points de crispation (trop longue période scolaire entre avril et juillet, pré-rentrée en août), l’assemblée a pu se féliciter de la création d’une commission qui pourra désormais agir sur les prochains. Cependant, la Fep et le Sgen ont refusé de participer au vote, pour s’opposer à la validation de cinq années d’immobilisme. En effet, la commission créée n’aura de possibilité d’action que sur le calendrier débutant par l’année scolaire 2026-2027.

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