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Réforme du lycée : travaux toujours en cours

Publié le 03/12/2022

Mathématiques en première, Parcoursup ou encore 3e trimestre de terminale étaient au menu des discussions du comité de suivi de la réforme du lycée général et technologique qui s’est réuni le 30 novembre.

Le ministre de l'Education nationale Pap N'Diaye était présent à la réunion et est intervenu pour présenter la ligne ministérielle.

Des maths mais pas de moyens

Les organisations syndicales ont fait quelques remarques d’ordre général. Elles ont notamment souligné les insatisfactions concernant le projet d’arrêté réintroduisant de façon obligatoire les mathématiques en 1ère générale à la rentrée prochaine. Contraignant les élèves n’ayant pas choisi la spécialité à ajouter 1h30 dans leur emploi du temps, ce texte est rejeté unanimement par les organisations syndicales, dont la Fep-CFDT. Le ministre a reconnu franchement que cette demi-mesure était notamment liée au manque de ressources humaines et de moyens pour réintégrer simplement les maths dans le socle commun.

Transparence de Parcoursup

Entre autres présentations statistiques d’usage en cette période de l’année, celle de la campagne 2022 de Parcoursup a révélé des évolutions intéressantes (plus d’élèves issus de lycées pro accédant au supérieur, plus de bacheliers avec une proposition, processus plus rapide). Cependant, l’augmentation du nombre d’élèves allant vers l’apprentissage n’est pas rassurante au regard du positionnement idéologique ministériel sur celui-ci. De plus, l’opacité de l’algorithme d’affectation et de choix faits par les structures du supérieur, dénoncée par l’ensemble des organisations syndicales, n’a pas été levée. Le ministère s’est engagé à avancer sur le sujet. Information importante transmise en séance, l’anonymisation des établissements d’origine sera bien mise en œuvre, mais pas cette année.

3ème trimestre en Terminale

Les épreuves d’enseignements de spécialité ayant été placées de façon unilatérale en mars, le comité doit désormais réfléchir à l’organisation du troisième trimestre. Deux axes sont ressortis des échanges : profiter de ce temps pour finaliser la préparation des élèves au Grand Oral et pour les accompagner vers le supérieur. Alors que des organisations demandent que les établissements puissent avoir la liberté d’organisation pédagogique de leur 3e trimestre, la Fep-CFDT réaffirme que cela ne peut se faire sans réelle concertation d’établissements.