Les cinq syndicats représentatifs écrivent au Premier ministre abonné

Une fois n’est pas coutume : à quelques jours de la seconde conférence sociale à Matignon, les cinq organisations syndicales représentatives ont voulu adresser à l’exécutif un signal fort.

Par La rédaction— Publié le 15/10/2020 à 14h32 et mis à jour le 14/01/2021 à 13h59

« Dans une telle période d’incertitude et d’inquiétude tant pour la santé que pour l’emploi, il nous paraît essentiel que le dialogue social se traduise par une écoute et une réponse effective de la part des pouvoirs publics et le respect de l’autonomie de la négociation collective », écrivent Laurent Berger (CFDT), Philippe Martinez (CGT), Yves Veyrier (FO), Cyril Chabanier (CFTC) et François Hommeril (CFE-CGC). En paraphant un courrier commun portant leurs exigences partgées, ils espèrent peser sur les décisions à venir. À commencer par le rôle des IRP, fortement mobilisées depuis le début de la crise sanitaire « malgré des conditions d’exercice dégradées [par] l’affaiblissement des moyens de représentation collective des salariés dû aux effets des ordonnances de 2017 ». En ce sens, ils demandent une « réunion rapide sur l’évaluation des ordonnances travail afin de rétablir les droits de représentation collective des salariés à la hauteur des enjeux actuels » – demande déjà formulée par la CFDT lors de la présentation du bilan annuel de la négociation collective quelques jours plus tôt.

Des contreparties aux aides

Vient ensuite l’exigence d’« engagements en contrepartie et contrôlés quant à leur…

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